Le vendredi 10 mars, les élèves de la classe de Mme Martin et de Mme Keller-Feldbsuch sont rentrés dans la Schirn à travers la gueule grande ouverte d’un énorme chat. Certains devaient baisser la tête pour éviter les crocs. Des installations monstrueusement grandes accueillaient les visiteurs du musée dans la cour intérieure. Les sculpures, parmis lesquelles figurait également une créature verte, annonçaient déjà la tonalité de l’exposition que nous étions venus voir: Niki de Sainte Phalle; déroutante, captivante, un peu inquiétante.
A l’intérieur du musée, le contraste était frappant entre la journée pluvieuse et grise que nous venions de quitter et le monde arc-en-ciel de Niki de Saint Phalle. Notre guide nous a fait slalomer entre les œuvres exposées et les autres visiteurs, sans jamais s’arrêter une seconde de commenter ce qui nous était présenté. Les œuvres n’étaient pas infiniment nombreuses, il s’agissait à peine d’une unique salle toute en longueur, mais chacune renfermait une quantité de références historiques, politiques, anecdotiques indescriptibles : les œuvres abordaient le féminisme, la maternité, la religion… Les techniques si diverses les unes des autres de l‘artiste étaient particulièrement ce qui a rendu cette sortie si divertissante : entre la statue de bronze et les poches de couleur sous une couche de peinture blanche transpercées par des tirs de carabine, les lampes et les maquettes de parc d’attraction, il y avait de quoi attirer les regards.
Galatea (Leistungskurs Französisch E2), 29.03.2023